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Montres Mido
Les répercussions de la Première Guerre mondiale sur le marché de l’horlogerie ne sont pas de nature à empêcher le technicien en horlogerie Georges Schaeren d’inaugurer un atelier de fabrication de montres, le 11 novembre 1918, à Bienne. Les archives ne nous disent pas pourquoi il choisit justement ce nom de « Mido » pour cet atelier et ses produits. Sous la devise « A la pointe de la mode, en tête pour la précision », il distribuait une collection complète et bon marché de montres de gousset et montres-bracelets. « Construites spécialement pour les innombrables acheteurs qui ne souhaitent pas dépasser un certain prix minimum tout en souhaitant s’offrir une montre vraiment fiable et, aussi élégante ». Une intéressante ligne de montres-bracelets des années 1920 atteste de la créativité du jeune industriel. Schaeren est fasciné par les calandres des marques exclusives d’automobiles d’alors.
Elles sont pour lui une source d’inspiration pour le design de boîtiers et de cadrans. Ce faisant, il touche le goût d’une clientèle éprise d’images. Si la sportive Bugatti devait rester au garage, on devait au moins porter au poignet sa typique calandre comme un rappel du prestigieux bolide. Ainsi, Mido se constitue une étonnante collection de modèles de ce genre. Mais Schaeren lance encore avec succès une autre idée de marketing. Il coopère avec de prestigieux clubs automobile qui élèvent en quelque sorte ses modèles au rang de « carte de membre ». Il est possible que sa célèbre clientèle lui ait ainsi servi de carte de visite idéale. Sa Majesté le roi d’Espagne par exemple, portait à son poignet une telle Mido. En 1934, Mido fait parler d’elle avec la sportive « Multifort », une montre-bracelet automatique étanche, antichocs et antimagnétique. Elle est suivie, en 1936, par la « Permadur », dont les ressorts incassables éliminent de nombreux problèmes de remontoir. En 1939, deux nouveautés viennent enrichir la collection : la « Radiotime », qui permet la synchronisation de la montre et de l’heure précise donnée à la radio sur simple pression d’un bouton. Quant à la « Datometer », elle comporte un dateur central facile à consulter. A partir de 1943, la « Multicenterchrono » à compteur central à 60 minutes fascine les amoureux de chronographes. La grande classique incontestée de Mido, l’ « Ocean Star » à boîtier monocoque et système d’étanchéité Aquadura, est commercialisée en 1959. Aujourd’hui Mido appartient au portefeuille de marques du Swatch Group.
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